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M. MONTEBOURG "A ?T? OPPORTUN?MENT TENU ?CART?"
Pour Sanofi, il ne se contente pas de les "go-between". Son cabinet, & Associés, situé à deux pas de l'Assemblée nationale et où travaillent quarante consultants, rédige plusieurs notes pour Matignon.
Depuis l'élection du nouveau président, ce féru de psychanalyse est devenu incontournable. Henri Proglio (EDF) le consulte régulièrement, PSA et Areva l'ont pris sous contrat, (Dassault Aviation) ou Martin déjeunent avec lui... C'est simple, tout le CAC 40 veut s' ses .
"CONSENTIR LES EFFORTS DEMAND?S SANS ?TRE R?COMPENS?S"
M. Montebourg mène d'autant plus facilement l'offensive qu', le secrétaire général [url=http://ewritingacrosscultures.com/activity/p/117836/]hollister Amazon se lance dans la vente en ligne d uvres dart[/url] adjoint de l'Elysée, plus tempéré, est en [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] retard. "Pendant une heure trois quarts, Viehbacher et Lajoux ont tout refusé, raconte un témoin. Ce n'est que dans le dernier quart d'heure qu'ils ont l?ché et accepté d' seulement 900 suppressions de postes." , dont le sort est laissé à un "groupe de travail".
Rue La Boétie, au siège parisien du groupe, c'est la consternation. "Ils avaient l'impression de les efforts demandés sans en être récompensés", explique un proche de la direction de Sanofi.
En annexe, il est aussi rappelé que Sanofi paie chaque année 1,5 [url=http://bdaq.com/blogs.php?action=show_member_blog&ownerID=4369]woolrich parka Les députés PS contre une loi sur[/url] milliard d'euros d' et contributions sociales en France, et y emploie le quart de ses effectifs, soit 28 000 collaborateurs.
"PARTOUT OU VOUS IREZ, M. VIEHBACHER, J'IRAI"
"Un de mes conseillers est parti en vrille et je ne l'ai pas découragé, reconna?t au Monde M. Montebourg. Ces messieurs sont venus nous en expliquant qu'ils engrangeaient des milliards de bénéfices et qu'ils voulaient 2 600 personnes. Il était de notre de leur non. Si nous avons répondu de manière excessive, c'est parce que leur demande était excessive."
Une dernière réunion, à l'Elysée cette fois, est organisée le lundi 24 septembre, en fin de journée. Chris Viehbacher s'y rend en personne. Il espère le morceau en [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler[/url] concédant un dernier effort : il a réduit une nouvelle fois son plan, le portant à 1 371 suppressions de postes.
"LA RECHERCHE INTERNE EST EN PANNE "
Fin de l'histoire ? Le lendemain de cette réunion, M. Montebourg évoque à l'Assemblée "l'effort patriotique" de Sanofi et [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] invite le groupe à "poursuivre sur cette voie" dans le dialogue qui s'engage [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] avec les syndicats. Pas s?r qu'il ne s'invite encore à une réunion.
Tahar Melliti, un ancien cadre de Valeo et de PSA devenu le "innovation et nouvelle économie industrielle" de M. Montebourg, est particulièrement remonté. Il accuse à demi-mot le patron de Sanofi de ne pas être fran?ais (M. Viehbacher possède deux passeports : l'un canadien, l'autre allemand) et de détruire la recherche pharmaceutique tricolore.
"JE B?N?FICIE D'UN CERTAIN EFFET D'AUBAINE"
Mais ce n'est pas suffisant pour M. Montebourg. Piqué au vif par sa mise à l'écart, le ministre re?oit, dès le lendemain et durant près de deux heures, les syndicalistes de Sanofi et réaffirme que le plan de M. Viehbacher est "inacceptable". De son c?té, le maire (PS) de Toulouse, , qualifie les dirigeants du groupe pharmaceutique de "patrons voyous" et suggère d' "loi Sanofi" le futur texte qui doit les licenciements boursiers.
Mais il y a désormais urgence. Des comités d'entreprise extraordinaires, au cours [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] desquels Sanofi doit préciser les contours de son plan, ont été programmés pour le 25 septembre. Un accord de l'Etat, au moins tacite, est nécessaire.
"UN DE MES CONSEILLERS EST PARTI EN VRILLE"
"C'est le nouveau [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] Anne Méaux de la gauche", s'agace un concurrent, en référence à la papesse d'Image 7, réputée pour son carnet d'adresses. "Je bénéficie d'un certain effet d'aubaine", concède M. Boury, peu disert sur ses clients.
Dans son entourage, on hésite. Certes, l'ex-avocat est allé trop loin, mais le groupe peut difficilement se à dos un ministre. Sanofi a trop besoin de l'Etat : la quasi-totalité de son chiffre d'affaires réalisé en France, soit 3,1 milliards d'euros en [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] 2011, est assurée par l'assurance-maladie. Et le groupe est l'un des premiers bénéficiaires du crédit d'imp?t recherche (CIR) : Sanofi toucherait gr?ce à ce système quelque 130 millions d'euros par an !
rue La Boétie, à Paris, devant le siège du groupe, mercredi 3 octobre dans l'après-midi. Au même moment, un comité de groupe devait présenter les grandes lignes de la réorganisation de l'entreprise pharmaceutique. Une restructuration et des suppressions de postes qui donnent lieu à de très fortes tensions avec le gouvernement depuis trois [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] mois.
Après différents échanges, les choses s'accélèrent à la rentrée. Jeudi 20 septembre, une réunion interministérielle est convoquée en [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] fin d'après-midi à Matignon, en présence de Christian Lajoux, de Sanofi, mais en l'absence d'. "Il a été opportunément tenu écarté", assure un proche des négociations.
Pour l'obstacle, les "Sanofi boys" vont se vers Matignon, et notamment vers Odile Renaud-Basso, directrice adjointe de cabinet de Jean-Marc Ayrault. Dans le r?le de l'intermédiaire, ils font appel à Paul Boury, un des meilleurs lobbyistes de Paris... et ami proche de (les deux hommes se sont c?toyés à HEC au milieu des années 1970).
L'heure est en effet à l'apaisement. Preuve de sa bonne volonté, Sanofi ne parle plus que de 1 600 suppressions [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] de postes et s'engage au cours de cette réunion sur une enveloppe de "plusieurs centaines de millions d'euros" pour la reconversion des salariés et des sites concernés par son plan, avec notamment la création possible d'un "Biop?le" à Toulouse.
Dans l'une d'elles, dont Le Monde s'est procuré une copie, on peut que "la recherche interne est en panne" et souffre d'une "organisation trop complexe et peu productive". "Il [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] convient donc d'opérer une refonte profonde du modèle de recherche, pour recréer les conditions d'une dynamique de succès", y est-il notamment préconisé.
A peine sorti de Bercy, , surnommé "smiling killer" en interne, fait le message : plus question de avec M. Montebourg. "Jamais on ne m'avait parlé comme ?a", argumente-t-il.
Accompagné de , le président de , il se fait violemment à partie [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] par le ministre du redressement productif et son cabinet. "Cela a été la bo?te à claques pendant plus d'une heure", assure un témoin.
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"Je ne veux plus jamais ce monsieur." Lorsqu'il sort de Bercy, ce 2 juillet, Christopher Viehbacher vibre de colère. Invité par Arnaud Montebourg à s' sur le plan de restructuration de Sanofi, qu'il doit dévoiler trois jours plus tard, le directeur général du [url=http://www.5ihuabei.com/bbs/home.php?mod=space&uid=9963]barbour paris Short-term Accommodation Three Stuf[/url] numéro cinq mondial de la pharmacie pensait à l'une de ces réunions avec l'administration qui sont le quotidien des du médicament. Mais c'est un rendez-vous pour le moins musclé qui l'attend.
Mais en arrivant à l'Elysée, surprise, M. Montebourg est là, accompagné de son directeur de cabinet, Stéphane . "Partout ou vous irez, M. Viehbacher, j'irai", lui lance alors le ministre, toujours thé?tral. Ce dernier s'est invité, car il veut une dernière concession : que Sanofi sursoie à l'annonce de 600 suppressions de postes de recherche à Toulouse, une bombe à retardement au niveau local.