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WASHINGTON REFUSE DE RECONNA×TRE L'OP?RATION " RANCH HAND "

Une conférence internationale vient de se tenir à Hano? pour définir les effets de l'herbicide utilisé, de 1961 à 1971 par les troupes américaines, durant la guerre. Washington rejette toute responsabilité de l'utilisation de l'arme chimique qui frappe encore des centaines de milliers de [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] Vietnamiens.
" Que doit-on faire avant que des actions soient entreprises à l'échelle internationale [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] pour aider les victimes de l'agent orange ? ". Plus qu'agacé, Len Aldis, secrétaire de l'Association Grande-Bretagne - Vietnam interpellait la communauté mondiale et bien s?r plus spécialement les ?tats-Unis, en intervenant à la tribune de la conférence internationale organisée la semaine dernière à Hano? sur " les conséquences de [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] la dioxine sur l'environnement et la santé de l'homme ". Intitulé officiel du colloque réunissant pour la première fois scientifiques vietnamiens et américains, appelés à plancher sur l'agent orange, un défoliant chimique utilisé pendant dix ans par les ?tats-Unis, entre 1961 et 1971, au Vietnam. Une fois encore les discussions ont été rudes : les Américains refusent de reconna?tre qu'ils ont mené une guerre chimique en utilisant la dioxine. Le chef de la délégation américaine, le Dr Anne Sassaman de l'Institut national des études sanitaires sur l'environnement, s'est bornée à expliquer que les deux parties doivent encore progresser dans l'étude de la contamination. Elle a proposé un seul projet concret sur une zone connue défoliée près de la ville de Danang, au centre du pays. Le gouvernement vietnamien appelle, lui, les ?tats-Unis à agir rapidement sur les effets de la dioxine. Il n'est pas suffisant d'accomplir des " recherches prioritaires " et les deux gouvernements doivent se mettre [url=http://www.eracorrect.com]mulberry outlet[/url] d'accord sur un " plan d'application " pour apporter une aide aux dizaines de milliers de victimes de l'agent orange, déclarait le vice-ministre vietnamien de l'Environnement, Pham Khoi Nguyen. Hano? souhaite non seulement localiser les zones contaminées par l'herbicide et les nettoyer pour les ramener aux standards internationaux, mais aussi créer des centres médicaux afin d'aider les parents dont les enfants ont subi des malformations congénitales à cause de la dioxine. Mais la liaison entre la pollution chimique de la nature et le facteur humain n'est pas encore pour Washington à l'ordre du jour. Pourtant des travaux récents conduits pas des chercheurs américains rejoignent les résultats des investigations des scientifiques et médecins vietnamiens. Arnold Schecter, spécialiste en santé publique de l'université du Texas, a lui aussi établi que la dioxine est toujours présente dans l'environnement à certains endroits précis où elle constitue toujours un danger pour les êtres humains. Des analyses, en particulier sanguines, effectuées par ce chercheur sur l'ancienne base américaine de Bien Hoa toute proche de la capitale économique du pays, H? Chi Minh-Ville en 1999-2000, montrent un fort taux de contamination, y compris chez les gens nés longtemps après la fin de l'épandage du défoliant, a rapporté Arnold Schecter au [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler homme[/url] colloque, précisant que la consultation des dossiers américains accessibles montre que Bien Hoa a été le site où a eu lieu un important épandage d'agent orange en 1970.
Mais Washington souligne qu'il n'est pas pour autant question d'enclencher un processus d'indemnisation. " Les relations américano-vietnamiennes ont été normalisées en 1995, lorsque le Vietnam a renoncé à réclamer des réparations-compensations ", déclarait l'ambassade des ?tats-Unis à Hano?, dans un communiqué publié la veille de l'ouverture du colloque. " Au moment de la normalisation, aucune indemnisation ni aucune réparation n'a été accordée, pas plus qu'envisagée pour l'avenir ", réaffirme Washington qui veut ainsi rayer de l'histoire l'opération Ranch Hand (ouvrier agricole), nom de code militaire de l'épandage aérien de défoliants : [url=http://www.mansmanifesto.com]www.mansmanifesto.com[/url] 72 millions de litres d'herbicides, dont 42 millions de litres d'agent orange contenant plusieurs centaines de kilos de dioxine pure, furent largués entre 1961 et 1971 sur les campagnes et forêts vietnamiennes jusqu'au 17e parallèle. Le crime écologique et humanitaire reste aujourd'hui patent. Plus de trois décennies plus tard, les défoliants américains tuent [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]giubbotti peuterey[/url] encore non seulement parmi la population adulte soumise directement aux herbicides, civils du Sud ou anciens combattants venus du Nord, mais aussi leurs enfants, nés longtemps après la guerre. Mongolisme, retards mentaux, membres absents, cancers précoces, malformations sont le lot de ces jeunes Vietnamiens de la deuxième et maintenant de la troisième génération dont les parents ou grands-parents ont été affectés. · partir des premiers échantillonnages de tests à la dioxine menés jusqu'en décembre 1998, le Fonds d'aide aux victimes de l'agent orange, crée dix ans plus [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] t?t par le gouvernement vietnamien quand se confirmait l'ampleur du terrible héritage de Ranch Hand, a estimé que de huit cent mille à un million de personnes étaient atteintes de différentes formes de pathologies liées aux défoliants. Parmi elles : de cent mille à cent cinquante mille enfants. Des enquêtes plus approfondies à l'échelle nationale menées auprès des vétérans, de leurs enfants et d'une partie de la population des régions du sud du Vietnam [url=http://www.msc-sahc.org/moncler.asp]moncler doudoune[/url] les plus touchées ont estimé que le nombre des victimes de l'agent orange serait de l'ordre des deux millions.
Dès 1969, des expériences à l'Institut national de la [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] santé des ?tats-Unis ont révélé des malformations congénitales chez les animaux de laboratoire soumis à la dioxine. En ao?t 1970, le sénateur Nelson déclarait au Congrès : " Il n'est pas impossible que notre pays ait déclenché une bombe à retardement qui retentira sur les populations avec des incidences qui ne pourront être évaluées que dans un futur lointain. " RanchHand fut seulement arrêtée en 1971. Ironie du sort, la " bombe à retardement " dont parlait Nelson [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] allait aussi frapper les anciens GI's. Soixante-dix-huit mille ont, dès 1979, porté plainte pour être dédommagés. Après avoir tenté pendant vingt ans de dissimuler les rapports médicaux sur les conséquences de la dioxine, le Congrès votait en 1991 l'" Orange Act " qui instituait une commission d'étude. Celle-ci après avoir reconnu que la dangerosité de la dioxine avait été sous-estimée dix ans plus t?t, affirmait que le produit était " un dérégulateur hormonal ayant de graves effets [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] sur le système de reproduction du fotus en développement, sur le cerveau et sur le système immunitaire ". Une dizaine de maladies comme les cancers du foie, du système respiratoire, de la prostate, la chloracné, le sarcome des tissus mous, etc., ont été officiellement reconnues en 1996 comme étant liées à l'agent orange. Reconnaissance que Washington nie encore au Vietnam.
Dominique Bari

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