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Concernant le haut-représentant, il peut appara?tre curieux qu'il y a dix ans était nommé à ce poste une personnalité nettement plus affirmée, à la fois au niveau politique (député, plusieurs fois ministres) [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin[/url] et diplomatique (ancien secrétaire général de l')?: Javier Solana. Mais lors de sa prise de fonction en octobre 1999 et jusqu'au terme de son mandat à la fin de ce mois, celui-ci ne bénéficiait que de peu de moyens. Ce ne sera pas le cas de Catherine Ashton, qui ne sera plus secrétaire générale du Conseil mais vice-présidente de la Commission, et surtout à la tête d'un nouveau et puissant service européen d'action extérieure. Autrement dit, quand il y a dix ans la fonction disposait de peu de moyens, on y a nommé une personnalité forte, et, quand les moyens sont au rendez-, on se ravise en y nommant une personnalité moins expérimentée, de peur d' été trop loin... Car au niveau administratif, c'est bien une importante conjonction de moyens qui se prépare pour 2010?: le SEAE disposera à terme de pas moins de cinq mille agents. Certes, il [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] faut que la Commission, seule, reste chargée des politiques en matière de commerce (extérieur), de développement et d' humanitaire, avec trois commissaires qui ont re?u, vendredi 27 novembre, ces trois portefeuilles externes. La nouvelle haute-représentante sera surtout chargée des aspects politiques et, comme son nouveau le précise, des questions de sécurité. Du coup, une Britannique est moins surprenante?quand on sait le r?le du dans la naissance de la européenne de et de sécurité, à Saint Malo en décembre [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] 1998. Catherine Ashton sera prise entre une double loyauté?: ses collègues ministres (dont elle dépendra au sein du Conseil affaires extérieures qu'elle présidera mais dont elle devra l'accord unanime) et la présidence de la Commission. Dans cette configuration, le choix du patron administratif du service sera décisif.
Essayons un moment d' la présidence fran?aise du Conseil de l'UE de 2008 avec un président Sarkozy étant le seul à ne rien présider?: [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry outlet[/url] un Conseil européen qui aurait été présidé par un président stable (si Van Rompuy avait été nommé dix-huit mois plus t?t) alors que [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] tous ses ministres auraient présidé chacun une formation sectorielle?du Conseil?! Du coup, on comprend mieux la définition du poste qui a prévalu d'un président chairman et la nécessité d'un facilitateur, davantage que d'un véritable leader, d'un "Washington" !
, politiste à l'IEP de Strasbourg, directeur adjoint du Groupe de sociologie politique européenne (GSPE)
Sauf que ce système institutionnel est inintelligible pour la majorité de nos partenaires qui ne connaissent qu'un seul responsable de l'exécutif. Et que les Allemands ne voulaient pas de cette proposition, source selon eux de bouillage et d'incohérence. Ils ne se sont ralliés à cette invention fran?aise qu'à la condition de du nouveau haut-représentant un vice-président de la Commission, c'est-à-dire de l' dans la sphère communautaire. Cette nouvelle configuration hybride appara?t ainsi être le résultat de ce double compromis [url=http://setnetfarmers.com/item/67515]doudoune moncler Le bar en-dessous de chez moi fai[/url] franco-alllemand. Certes, a d'abord soutenu comme président du Conseil européen, restant ainsi fidèle, en quelque sorte, à l'illusion originelle des propositions fran?aises, mais il s'est ensuite rallié à un président de compromis?: Van Rompuy.
Plusieurs clarifications s'imposent. Premièrement, le président du Conseil européen n'est pas le président de l'Union,?mais seulement de l'une de ses institutions?: le Conseil européen, à c?té donc des présidents de la Commission et du Parlement. Il ne dispose ainsi pas de service propre (excepté d'un cabinet traditionnel). Même si le Conseil européen devient, avec Lisbonne, une institution au sens plein du terme, il devra avec les du conseil des ministres de l'UE, placés sous la houlette de Pierre de Boissieu.
Derrière ces fausses illusions, ce nouveau système présidentiel de l'UE, par ses origines fran?aises contrariées et une série de conséquences et d'effets de négociation en cascade, appara?t bien plus complexe que le précédent. Au lieu de s'évertuer à en avant sa fausse simplicité, il faudra en toute sa complexité.
Deuxièmement?: la présidence tournante n'est pas morte, le système de rotation semestrielle de la présidence du Conseil subsiste pour l'essentiel. La véritable inconnue sera ainsi le comportement, en janvier 2010, de M. Zapetero, puis, en juillet du futur premier ministre belge, quand ils exerceront la présidence du Conseil (de l'Union) et [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] qu'ils siégeront au Conseil européen sans le présider. Notons ici l'ironie de la situation?: du 1er juillet au 31 décembre 2010, la présidence sera exercée par deux Belges,?le président stable du Conseil européen et le président du Conseil, selon toute vraisemblance, deux Flamands. Dans [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] le cadre du groupe de présidences tournantes, devra ensuite avec le chef du gouvernement hongrois au premier semestre 2011, puis avec les leaders polonais et danois jusqu'à la fin de son mandat, le 30 juin 2012, avant un éventuel [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler[/url] renouvellement.
la nomination de deux inconnus à la tête de l' et [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] en particulier de M. Van Rompuy à la présidence?? Ce résultat, qui est le fruit d'un long processus entamé en 2003 lors de la rédaction du projet de traité constitutionnel, a surpris et dé?u beaucoup de commentateurs. Mais [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] les décisions de Bruxelles du jeudi 19 novembre ne sont pas très surprenantes, si l'on tente d'en les logiques internes?: Il ne pouvait en être autrement.
L'origine [url=http://cgi.ebay.co.uk/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=390331089734&ssPageName=STRK:MESE:IT]doudoune moncler homme Yves S[/url] de ces propositions est connue?et elle est fran?aise?: lors de la Convention, quand son président (encore [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] un), Valéry proposa une présidence stable. Il ne s'agissait alors rien de moins que, par un impossible rêve gaullien (plus que gaulliste), de à Bruxelles le système de la Ve République?: du président de la Commission un simple premier ministre au sens de la Constitution de 1958 ou surtout de celle de 1962, et le dépendre d'un nouvel homme?: à défaut d'un président de la République, d'un président stable du Conseil européen, Conseil européen créé en 1975, lui aussi, par l'ancien président fran?ais).
Depuis 2004, la réflexion a progressé et le réalisme a cédé la place aux illusions constitutionnelles. Les vingt-sept chefs d'Etat et de gouvernement ont opté [url=http://www.zilinghua.com/home.php?mod=space&uid=6931][/url] pour un principe de prudence institutionnelle en nommant, en fait non pas un duo, mais un trio, pour à de très nombreux équilibres [url=http://www.mansmanifesto.com]www.mansmanifesto.com[/url] ou contraintes : un jeune (dans la fonction) chef de gouvernement d'un pays fondateur (Herman Van Rompuy) comme président du Conseil européen, une femme travailliste britannique (Catherine Ashton) mais surtout déjà membre du collège de la Commission?comme haute-représentante et, enfin, car il ne faut pas l', un redoutable et très respecté diplomate fran?ais, , comme secrétaire général du Conseil.