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toujours en chantier. Cela a donné de très beaux moments, parmi lesquels certains sont plus forts que d'autres, comme de Gaulle et Adenauer en la cathédrale de Reims en 1962 ou Kohl et Mitterrand main dans la main à Verdun en 1984. On ne peut donc que se féliciter du déplacement du président de la République à Berlin, le 9 novembre, à l'occasion des célébrations de la chute du Mur, et de la présence de la chancelière allemande à Paris pour les commémorations du 11-Novembre.
Pour que le léger souffle apparu récemment ne retombe pas, il faut , au-delà des rendez- importants du calendrier diplomatique et économique à conjointement et dans le consensus comme les nominations aux principaux postes de la nouvelle Commission européenne [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry outlet[/url] ( notamment ceux créés par le traité de Lisbonne), la sortie de crise et les négociations du futur [url=http://www.dlow.biz/shopping/item/42326]hollister outlet Ludi Boeken et Marga Spiegel P[/url] budget européen pour l'après-2013. Plusieurs axes de réflexion et d'action pourraient être retenus qui, tout en marquant les esprits, relèvent du domaine du possible?et tiennent compte du fait que l'appel à une "union franco-allemande" lancé il y a quelques années par plusieurs dirigeants fran?ais est resté sans réponse pour été trop général et oublié que les peuples ne se départissent que progressivement d'éléments de souveraineté?:
Certaines évolutions récentes doivent être saluées. Dans le domaine politique, le rapprochement entre l' et la France sur le thème de la régulation financière, concrétisé par les "lettres communes" sur le sujet, a permis les avancées du G20 de Londres et de Pittsburg, surprenant même l'administration Obama, qui ne s'attendait pas à la constitution de ce "bloc franco-allemand". Dans le domaine de que l'on a pris l'habitude d' la [url=http://www.qzmuseum.net/Review.asp?NewsID=139]Le Conseil dEtat donne raison à M. Delano dans laffaire du stade Jean-Bouin[/url] "société civile", [url=http://www.rivaluta.it/hot/hogan.asp]hogan outlet[/url] on retiendra plusieurs éléments [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]giubbotti peuterey[/url] positifs?: la reprise récente – encore fébrile – de l'apprentissage de la langue du partenaire (15,4 % des lycéens et collégiens fran?ais apprennent maintenant l'allemand et 27 % de leurs homologues allemands le fran?ais)?; la bonne position de la France à hauteur de 11 % – deuxième derrière les Anglo-Saxons – pour ce qui est des traductions d'ouvrages étrangers en langue allemande, l'Allemagne arrivant quant à elle en deuxième position concernant les traductions en langue fran?aise d'ouvrages de humaines, donnée essentielle pour le développement du commerce des ?; la présence en Allemagne du cinéma fran?ais et la percée récente en France du jeune allemand. Les objets de satisfaction existent donc, et il faut à bas l'idée précon?ue d'un "désintérêt" pour le voisin.
Cet agissement fran?ais fut suivi d'une [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] erreur politique encore plus grave?: la tentative d' l'Allemagne de l'Union pour la Méditerranée qui laisse, encore aujourd'hui, des sentiments d'aigreur outre-Rhin – il faut se qu'Angela Merkel avait menacé de "créer une union de l'Europe centrale avec l'" et que la presse allemande, à l'instar de la Frankfurter Allgemeine Zeitung estimait que la France "cherchait à le premier r?le qu'elle a perdu depuis l'élargissement à l'Est". Il a fallu la et économique de 2008 pour que le rapprochement évoqué plus haut ait lieu, certes après quelques flottements et la prise de conscience à Paris que le partenariat avec la Grande- ne pouvait décidément pas le partenariat avec l'Allemagne.
est historien, ancien culturel à Berlin, auteur de L'Allemagne du XXIe siècle?: une nouvelle nation?? (Armand Colin, 2009).
Or il faut bien reconna?tre que ce principe a été mis à mal ces dernières années, pendant lesquelles s'est installée une méfiance qui n'est toujours pas dissipée. Il suffit de s' avec [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] des responsables [url=http://colombiansoulmates.com/profile.php?uid=1]moncler sito ufficiale La perestroïka de Nicolas S[/url] politiques de toutes et de la presse allemande de ces derniers jours pour s'en compte, (classé "à gauche") raillant le désir de la France de "mettre en scène" une nouvelle fois l'amitié franco-allemande, la Zeitung (classée à "droite") qualifiant la soirée de célébration de la chute du Mur organisée à Paris de "show en cinq actes".
On sent néanmoins qu'au-delà des grandes embrassades officielles, il manque à la relation franco-allemande un élan qui pourrait déboucher sur un grand projet commun. Cela est principalement d? à l'abandon d'un principe fondamental sur lequel repose la relation franco-allemande plus que toute autre, au-delà même des majorités politiques en place?: la stabilité.
Il existe bien un passif difficile à évacuer, [url=http://www.rathmell-arch.co.uk/hollister.html]hollister uk[/url] accumulé avec le temps. Un bref retour en arrière s'impose. En effet, cette réalité est d'abord liée à la propension qu'a eue le gouvernement fran?ais, à peine installé en 2007, à s' un peu grossièrement les bons résultats de la présidence allemande de l' de 2007 – maladresse d'autant plus grande que l'élection de avait [url=http://www.mansmanifesto.com]www.mansmanifesto.com[/url] suscité un vrai espoir de renouveau outre-Rhin, après le non [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] au référendum sur la en 2005 que l'Allemagne avait interprété comme le début d'une lancinante marginalisation de la France.
Mais la portée de tels gestes est d'autant plus grande qu'ils s'accompagnent d'un projet commun d'envergure ou pour le moins d'une perspective de coopération renforcée, ce qui fait aujourd'hui défaut. Il ne faut surtout pas dans le pessimisme systématique affectionné par certains dès qu'il s'agit de la relation franco-allemande.
– une approche commune systématique sur des sujets importants, à la frontière du politique et de la société civile, comme l'environnement, l'énergie et la recherche, avec comme perspective un rapprochement des ministères compétents, embryons de possibles ministères communs ;
– la nomination d'un ambassadeur commun dans les grandes organisations internationales, en commen?ant par l'Unesco ;
– créer une instance capable de "déminer" à l'avance les conflits industriels entre les deux pays, encore récemment apparus dans les branches des et du , donnant l'impression du "chacun pour soi" ;
– les échanges universitaires entre les deux pays, notoirement insuffisants, et créer une vraie université franco-allemande avec des murs, celle qui existe à l'heure actuelle étant "hors sol" [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] ;
– et densifier les projets communs culturels ou de développement en pays tiers ;
– créer une grande fondation culturelle entre les deux pays alimentée à parité par les pouvoirs publics et des sponsors privés, avec pour objectif de expositions, représentations thé?trales et musicales prestigieuses.
Ne l'oublions pas?: la France et l'Allemagne constituent d'une certaine fa?on une "masse critique" en Europe représentant à elles seules 48 % du produit intérieur brut (PIB) et 33 % de la de l'Union européenne, ainsi qu'avec le nouveau traité [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] de Lisbonne 31 % des voix au Conseil. Si la relation franco-allemande ne suffit plus à elle seule à les lignes dans une Europe [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] à 27, cette dernière n'avance que lorsqu'il existe une entente franco-allemande sur les grands sujets. Cette relation tellement singulière se doit donc d'être constamment dans [url=http://www.rivaluta.it/hot/hogan.asp]outlet hogan[/url] une dynamique.