Energizing Tournament

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Il n'y a pas eu de sursaut de mobilisation malgré la [url=http://www.louboumaterialistanyc.com]louboutin pas cher[/url] confirmation officielle, quarante-huit heures plus t?t, de la remise en cause de la retraite à 60 ans, à laquelle les Fran?ais restent majoritairement attachés. On était loin, très loin du score du 13 mai 2003 : 1,1 million de manifestants, dixit la . L'intersyndicale, le dos au mur, [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] envisage une nouvelle journée de mobilisation dans la deuxième moitié de mois de juin.
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Le taux de grévistes dans le secteur public est resté nettement inférieur à ce qu'il avait été lors de la journée d'action du 23 mars (13,8 % contre 18,9 %). Quant aux manifestations, elles ont été, pour l'exécutif, "pas nulles, mais d'une ampleur très modérée" : 395 000 manifestants, selon [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbourparis.php]barbour[/url] la police, un million selon la CGT. Un petit peu mieux qu'en mars (380 000 versus 800 000), mais rien qui soit de nature à [url=http://www.farm-biz.co.jp/cgi-bin/light/light.cgi?page670=val]abercrombie pas cher Easy Met[/url] inquiéter le .
Le gouvernement n'a évidemment pas cette difficulté. A-t-il pour autant un boulevard devant lui ? Ce n'est pas s?r, et les plus prudents des acteurs de la réforme - le du président, Raymond Soubie, comme M. [url=http://www.jordanpascherofficiele.com]air jordan[/url] Woerth - ne l'ignorent pas.
. [url=http://www.sdnjcgj.com/E_GuestBook.asp]abercrombi[/url] L'Elysée et le gouvernement peuvent sereinement les enseignements de la journée de mobilisation auxquels six syndicats appelaient jeudi 27 mai.
Pour une vraie mobilisation, analyse Marcel Grignard (CFDT), l'intersyndicale doit réussir à aux salariés un discours "beaucoup plus clair et beaucoup plus précis" sur le contenu de la réforme. L'exercice est difficile : hormis leur attachement commun à la retraite à 60 ans, les organisations composant l'intersyndicale ont des divergences d'appréciation sur les retraites qui ne sont pas minces.
"Les banques se gavent, nous, on en bave", proclamait une banderole portée par de jeunes militants de Sud à Toulouse. "On est usé. Pour nous, au-delà de 60 ans, c'est tout simplement inenvisageable", confiait un ouvrier cégétiste de la métallurgie. "J'ai le sentiment d'être une privilégiée par rapport à mes collègues qui ne savent pas à quel ?ge ils pourront ni à quel niveau de revenus, alors que les conditions de travail deviennent de plus en plus dures dans les lycées", déclarait à Marseille une jeune retraitée de l'Education nationale.
Les cortèges de jeudi ont, certes, montré que les salariés du [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] privé étaient peu nombreux et que le gros des troupes était formé de fonctionnaires et de salariés du secteur public. "Dans le privé, il fallait débrayer 2 ou 4 heures pour manifester", expliquait à Toulouse Gisèle Vidalet, secrétaire générale de l'union départementale CGT de Haute-Garonne, tandis qu'à Marseille, son homologue des Bouches-du-Rh?ne, Mireille Chessa, recensait 226 arrêts de travail contre 105 en mars.
Le gouvernement n'en a pas encore fini avec le recul de l'?ge légal de la retraite et la question de la pénibilité du travail. "La réforme n'est pas écrite et la discussion reste ouverte en particulier sur les dispositifs d'accompagnement des mesures [url=http://politicalscrapbook.net/2013/09/daily-telegraph-headquarters-of-union-is-just-room-full-of-rubbish/#comment-1837402]Syrie lenquête de lONU sur les armes chimiques dans limpasse[/url] d'?ge, que sont les modalités de prise en compte de la pénibilité du travail et l' des seniors", faisait d'ailleurs jeudi soir M. Woerth. "Le projet de réforme du gouvernement est fait pour des cadres supérieurs", avait dénoncé dans la matinée Fran?ois Chérèque (CFDT). L'argument peut auprès de salariés résignés. La société fran?aise est sensible aux inégalités. Or, elle se sont aggravées depuis 2007.
L'intersyndicale se réunit lundi 31 mai au matin. Les six syndicats impliqués dans la journée du 27 mai - CGT, CFDT, UNSA, CFTC, FSU, Solidaires - y débattront de la possibilité d'une nouvelle journée de mobilisation, voire de plusieurs, une fois connu le contenu de l'avant-projet de loi du gouvernement qu'ils attendent [url=http://www.mquin.com/gzparis.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] aux alentours du 20 juin.
Mais au-delà des niveaux de mobilisation très différents du public et du privé - ce qui est un classique en France -, [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] les manifestants ont aussi exprimé, à des degrés divers, leur sensibilité à la question des inégalités [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin[/url] et de la pénibilité du travail.
En fin d'après-midi, le porte-parole du gouvernement Luc Chatel évoquait, avec la légèreté d'un éléphant dans un magasin de porcelaine, une "faible mobilisation " qui "vient la méthode du gouvernement". "C'est loin d'être fini. Je ne tire pas de conclusions h?tives de cette journée. Mais je remarque que les fonctionnaires ont été moins nombreux à grève et que la participation aux manifestations a été la même qu'en mars [url=http://www.mquin.com/saclancel.php]lancel[/url] alors même que nous avions précisé nos orientations", a nuancé jeudi soir Eric Woerth. "Cela me donne envie de à expliquer", confiait le ministre du travail dont la stratégie de communication s'est révélée jusqu'à maintenant efficace.
Placés dans la situation inconfortable de se féliciter d'une journée d'action en demi-teinte, les leaders syndicaux s'accrochent à l'espoir d'une montée en puissance progressive [url=http://www.achbanker.com/hollister.php]hollister france[/url] de la mobilisation. "C'est un parcours de longue [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] haleine, et pas une course de vitesse comme le veut la stratégie gouvernementale. Tout ?a va par paliers", a résumé Alain Olive (UNSA). "Si le gouvernement nous y contraint, on continuera ensemble dans l'intersyndicale à d'autres initiatives si celle-là ne suffit pas", a ajouté Bernard Thibault (CGT).